Il y a expiration à ce moment et jusqu’à la fin de geste. C’est à dire quand les hanches sont face à l’impact et qu’il n’ y a plus qu’à tirer la raquette par transfert.

L’accélération finale de la raquette se fait quand la raquette est dans le dos en pronation maximale, main droite alignée avec la ligne des épaules.

La main gauche relâche la raquette au niveau de la hanche arrière, quand celle-ci s’arrête face à la balle pour ajouter un effet « pichenette ». La tension au niveau des dorsaux permet en relâchant la main arrière, de lancer la raquette. Le poignet en extension montre la pronation du bras droit. La main est sous le niveau de la balle.

Il faut « remonter » sur la jambe avant pour transférer le CG vers la balle (et pas dans la direction de la frappe) et qu’ainsi l’impact soit plus solide au contact. l’erreur serait « d’écrouler le buste sur la jambe avant ». Garder du poids du corps sur la jambe arrière pour « pousser » aussi la hanche arrière vers l’impact.

Les épaules tournent et s’alignent avec la trajectoire voulue de la balle chez RF.

La raquette part près du corps, alignée avec les épaules de haut en bas pour s’éloigner vers la balle et tourner par supination du bras. Il est donc important d’avoir le coude droit écarté du corps en préparation pour « lancer » l’avant bras dans la balle.

Tirer le bout de la raquette  vers la balle en diagonale par une rotation initiale de la hanche arrière qui se dirige vers la balle (pas de sur-rotation). C’est pour cette raison que la hanche est fermée à la préparation pour initier sa rotation puis celle de l’épaule droite et donc du manche de la raquette. Geste du lanceur de canne à pêche. Cette partie du moment va si vite qu’il faut « laisser faire » et se concentrer sur la finition, raquette dans le dos. A aucun moment chercher à contrôler la raquette en la « poussant.

Des joueurs comme Richard gasquet rajoute des sur-grips en bout de raquette pour favoriser ce tirage et le ressenti.

image top speed tennis

La raquette doit arriver de façon circulaire et sous la balle. C’est important, pour ajouter la déviation du poignet type « marteau » à l’impact en plus d’une supination de l’avant bras sans que le tamis ne se ferme trop ou change d’angle après l’impact.

Point clé : au déclenchement on doit ressentir la supination et l’extension de l’avant bras dans la balle.  Pour se faire être écarté de la balle.

Observer RF contrôler la position de ses hanches par le contre poids de sa jambe arrière.