L’utilisation de petits poids accentue la sensation nerveuse lors du mouvement et permet d’accélérer la mémorisation. Effectuer le mouvement lentement au début pour ressentir toutes les variations (conscience utile) avant d’enclencher l’automatisation… il serait contre productif de mémoriser un mauvais geste.

L’utilisation des poids permet aussi l’optimisation du mouvement. En effet, déplacer un objet lourd ne demande pas la même technique que pour un objet léger. C’est un peu le paradoxe du tennis. La légèreté des raquettes ne pousse pas le joueur à la considérer comme un objet dont il faut optimiser l’inertie. On cherche à contrôler sa raquette comme un tournevis sur un vis, à l’aide du bras et de la main alors qu’il faudrait créer de l’énergie par l’utilisation des muscles des jambes et du torse.

Le tennis est quand même un sport de collision où une masse x vitesse se transmet à une autre masse plus petite pour plus de vitesse.

Ainsi, pour le enfants, travailler seulement avec de petites raquettes n’est pas forcément optimale. L’utilisation d’une raquette plus lourde (de temps en temps pour éviter les blessures de fatigue), permet au jeune joueur de découvrir une autre approche du tennis.